Dans la région de Birime, les coupures d’électricité à répétition paralysent les télécommunications et les émissions radiophoniques. Face à ces interruptions mensuelles, les habitants expriment leur colère et demandent des solutions durables, notamment la réhabilitation de la centrale hydroélectrique de Kayongozi.
Les habitants des localités situées autour de la montagne Birime, dans la commune de Ruyigi, font face à des coupures d’électricité récurrentes qui perturbent fortement les services de télécommunication. Cette zone abrite plusieurs pylônes essentiels au fonctionnement des téléphones portables et des stations radiophoniques. À chaque interruption mensuelle du courant, les plaintes se multiplient.
« La communication devient instable. Il est parfois impossible de passer un simple appel », témoignent plusieurs usagers. Les perturbations touchent également les stations de radio, dont certaines ne parviennent plus à émettre normalement en l’absence de courant. Seule une alimentation d’appoint au carburant permet, de façon ponctuelle, de maintenir la diffusion de quelques programmes. Mais cette solution reste coûteuse et difficilement soutenable.
Selon des sources locales, la cause principale serait le recours au carburant pour alimenter les installations électriques, une option rendue peu fiable par l’insuffisance de l’approvisionnement. Cette situation compromet les efforts de développement dans la région, où les télécommunications jouent un rôle clé dans les activités économiques et sociales.
Les habitants de Ruyigi appellent à une action rapide. Ils demandent la réhabilitation urgente et le renforcement de la centrale hydroélectrique de la rivière Kayongozi, afin de garantir un approvisionnement électrique régulier. « Une énergie stable profiterait à tous, que ce soit pour la communication, l’enseignement ou les métiers dépendant de l’électricité », plaident-ils.