Alors que l’hôpital régional de Gitega s’est doté depuis neuf mois d’une unité de production d’oxygène, une avancée saluée par le personnel soignant, l’approvisionnement reste irrégulier. En cause : des coupures d’électricité à répétition. La direction tire la sonnette d’alarme et demande un transformateur dédié pour garantir une production continue, essentielle aux soins des patients.
Neuf mois après l’installation d’une unité de production d’oxygène, l’hôpital régional de Gitega a amélioré sa capacité à répondre aux urgences médicales. Mais des problèmes d’électricité perturbent son bon fonctionnement. La direction demande l’installation urgente d’un transformateur.
Depuis l’arrivée de cette usine d’oxygène, l’hôpital régional de Gitega peut produire jusqu’à 40 bouteilles par jour, un volume jugé suffisant pour les besoins des patients. Une avancée majeure selon le médecin directeur, Éric Ndihokubwayo, qui rappelle les conditions difficiles d’avant.
« Avant cette installation, nous devions aller jusqu’à Bujumbura pour chercher de l’oxygène. Et souvent, il n’y en avait plus à l’arrivée. Il fallait alors attendre plusieurs jours, parfois une semaine, alors que nos patients en détresse respiratoire souffraient sur leur lit d’hôpital. »
Avec cette unité opérationnelle, l’approvisionnement est devenu régulier. Mais un obstacle persiste : l’alimentation électrique instable, qui met en péril le fonctionnement quotidien de l’unité.
« L’usine ne peut pas fonctionner sans électricité. Et malheureusement, les coupures sont fréquentes à cause d’un transformateur défectueux. Nous devons utiliser un groupe électrogène, ce qui est coûteux et peu fiable. Parfois, l’oxygène n’est pas disponible quand on en a besoin. »
Face à cette situation, la direction de l’hôpital lance un appel clair aux autorités et aux partenaires :
« Nous demandons qu’un transformateur dédié soit installé. Cela nous permettrait de garantir une production continue d’oxygène, pour répondre efficacement aux besoins des malades, à un coût raisonnable. »
