À l’approche de la rentrée scolaire 2025-2026, l’école technique secondaire Kamenge fait face à plusieurs défis majeurs : manque d’enseignants et d’encadreurs, matériel informatique défaillant, et infrastructures insuffisantes. Si la direction assure la continuité des cours, elle appelle à un soutien urgent du ministère de l’Éducation pour relever ces défis et répondre à l’augmentation prévue du nombre d’élèves internes.
La direction de l’école technique secondaire EtS Kamenge assure qu’aucun problème majeur n’entrave la dispense des cours. Cependant, l’établissement doit faire face à plusieurs défis, notamment l’insuffisance d’enseignants et d’encadreurs, ce qui contraint l’école à engager des vacataires pour maintenir la continuité pédagogique, explique Julien Bricou, directeur de l’établissement.
L’année scolaire 2024-2025 s’est achevée avec un nombre insuffisant d’enseignants, tout comme celui des encadreurs, qui sont souvent recrutés comme vacataires. Cette situation génère un coût important pour l’école, d’autant plus que le directeur souligne la nécessité d’un appui financier conséquent pour y remédier.
Malgré ces contraintes, Julien Bricou se montre optimiste. Il rappelle qu’un processus de recrutement est prévu prochainement par le ministère de l’Éducation, ce qui devrait permettre d’engager de nouveaux enseignants et encadreurs payés par la fonction publique. Il insiste sur l’importance de cet appui pour assurer un fonctionnement optimal dans des conditions favorables.
Au-delà du manque de personnel, l’école doit aussi composer avec un défi matériel : de nombreux ordinateurs sont en panne. Certaines machines fonctionnent encore, mais elles restent insuffisantes. Selon Julien Boulikoukié, l’établissement sollicitera prochainement la contribution des parents d’élèves pour l’achat de nouveaux ordinateurs, afin de répondre aux besoins actuels. Actuellement, environ 30 ordinateurs supplémentaires seraient nécessaires.
À quelques jours de la rentrée scolaire 2025-2026, d’autres problèmes ont été signalés, notamment au niveau des infrastructures. L’école, qui a ouvert ses portes vers 1949, souffre d’un manque de bancs-pupitres, déplore le directeur. Il souligne également l’insuffisance des lieux d’aisance, particulièrement en regard du nombre croissant d’élèves internes accueillis chaque année.
Malgré ces nombreux défis, la direction affirme faire tout son possible pour améliorer la situation dans l’attente d’une intervention concrète du ministère de l’Éducation.
Avec plus de 70 ans d’existence, l’école secondaire technique de Kamenge, qui fonctionne en internat, pouvait jusqu’à présent accueillir environ 2 800 élèves internes répartis dans deux dortoirs. Cette capacité sera mise à rude épreuve par un programme national qui prévoit de porter à environ 5 000 le nombre d’élèves admis dans les écoles à régime d’internat à travers le pays à partir de la prochaine année scolaire.