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« A quoi a servi les frais de 2022 ? »

Des pêcheurs et propriétaires des bateaux de pêche disent ignorer en quoi concerne le nouveau projet d’immatriculer ces engins, lancé au début de ce mois par la direction de tutelle après celui de 2022.Ils craignent que l’argent aurait été utilisé pour d’autres fins.

Près de deux semaines après le lancement au sud du pays du projet d’immatriculation des bateaux de pêche utilisés par des pêcheurs opérant dans le lac Tanganyika, des pêcheurs œuvrant sur la plage de pêche de Kajaga, commune Mutimbuzi de la province Bujumbura, disent ignorer en quoi consiste encore le nouveau projet récemment lancé par la direction générale de l’Autorité Maritime et Portuaire du Burundi en province Makamba le 04 Février 2025.
« Nous ne savons rien de ce projet, mais nous en avons entendu parler. Mais, encore nous avons besoin de la lumière là-dessus en quoi consiste le projet, personne ne nous a informer à propos », affirme un des pêcheurs rencontrés sur cette plage.
Alors que ce n’est pas la première fois qu’un projet pareil a été lancé par le même organe étatique, certains pêcheurs informent que ce ne sont pas tous les bateaux qui ont été immatriculés bien que leurs propriétaires aient payé les frais qui étaient exigés.
« Quand le même projet a été réalisé en 2022, on payait 20 milles francs burundais. Mais ce n’est pas tous les bateaux qui ont été immatriculés alors que nous avions payé cet argent », raconte un pêcheur.
La rédaction n’a pas pu avoir Gabriel Toyi, le président de la Fédération des Pêcheurs et Fournisseurs de Poissons du Burundi pour s’exprimer là-dessus.

D’après les informations recueillies sur cette plage de Kajaga , la somme exigée s’élève à 305 500BIF par bateau et est versée dans un compte ouvert à la BRB , la Banque de la République du Burundi. Cela laisse une lueur d’espoir pour certains propriétaires de bateaux de pêche, que cet argent sera utilisé à quoi il est destiné à servir, car certains s’inquiètent que l’argent collecté après le premier lancement ne serait pas acheminé au trésor public.
En 2022 La direction générale de l’Autorité Maritime, Portuaire et Ferroviaire (AMPF) a exigé aux propriétaires des bateaux de pêche dans les différents lacs du Burundi d’immatriculer leurs engins avant la fin de cette même année. Et cela « dans le souci de renforcer la sécurité ».

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