Deux personnes accusées d’avoir violé une jeune fille de seize ans ont été arrêtées lundi 16 décembre à Bubanza, puis conduites au cachot de la police dans cette province. Parmi les personnes arrêtées se trouve une enseignante. Les défenseurs des droits humains déplorent ces cas de violences et demandent que les auteurs soient punis exemplairement.
La victime de ce viol est une jeune fille de seize ans, élève de la 8ème année, originaire de la localité Migereka, colline Shari de la commune et province Bubanza. Dans l’après-midi du lundi 16 décembre, la police a procédé à l’arrestation de deux individus présumés auteurs du viol. Les personnes arrêtées et entendues par la police pour enquête, sont un jeune garçon, élève à l’école technique de Bubanza et une enseignante soupçonnée complice du crime. Selon le réseau burundais des personnes vivant avec le VIH-SIDA(RBP+) à Bubanza, la jeune fille a été conduite au centre de santé Seruka pour être protégée contre les infections sexuellement transmissibles et la grossesse non désirée.
De son coté, Antoine ICIHAGAZEKO, chef du programme de lutte contre les violences basées sur le genre à Bubanza, affirme que la jeune fille bénéficiera d’une assistance judiciaire. Les associations qui luttent pour les droits humains dans cette province se disent préoccupées par la recrudescence des cas de viol et regrettent que les auteurs ne sont pas souvent suffisamment sanctionnés. Ces défenseurs soulignent que les élèves restent en grande partie victimes de ces violences.
Le directeur de l’école affirme le cas des élèves qui ont raté les examens et precise que ces cas seront étudiés en concertation avec les enseignants.
