La Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme(CNIDH) vient de mettre sur pied une commission de trois commissaires et deux cadres pour mener des enquêtes sur une adhésion forcée et présenter un rapport dans sept jours. C’est après que cette commission a déjà reçu des allégations de la part des enseignants qui se plaignaient contraints d’adhérer forcement dans la coalition spéciale des syndicats des Enseignants pour la Solidarité Nationale(COSSESONA).
« L’exercice du droit d’association est un droit et non un devoir. Depuis quelques jour la Commission Nationale Indépendante des Droits de l’Homme continue à recevoir des plaintes de la part de certains enseignants qu’ils sont contraints d’adhérer dans la dans la coalition spéciale des syndicats des Enseignants pour la Solidarité Nationale(COSSESONA),des allégations que la CNDIH n’a pas encore vérifié qu’elles sont fondées ou pas. »C’est sur cette préoccupation que le président de la CNIDH sixte Vigny Nimuraba a animé un point de presse ce vendredi 10 janvier 2020.
Le président de la CNIDH tient à préciser que la liberté d’association est un droit de constituer, d’adhérer et de refuser d’adhérer a une association ; tout en rappelant que la mission des syndicats est de défendre et promouvoir les droits des employés et des employeurs , comme le reconnait les conventions internationales ratifiées par le Burundi. Nimuraba souligne de ce fait que « l’adhésion ou la sortie dans un syndicat est une liberté de tout en chacun. »
Comme il n’ya donc aucune disposition quelconque qui contraint les individus ou groupes d’individus d’adhérer à une association par force,le président a annoncé la mise en place d’une commission de trois commissaires et deux cadres de la CNIDH pour mener des investigations sur cette affaire.Elle va présenter un rapport dans sept jours. La CNIDH encourage tout en chacun à dénoncer tout individu qui bafoue les droits de l’homme.
