Le ministère en charge du transport reconnaît la présence encore timide de voitures électriques au Burundi. Celui-ci sensibilise à leur utilisation, pour ceux qui le peuvent, du moment que ce sont des voitures qui respectent l’environnement.
Ces voitures électriques respectant l’environnement car n’émettant pas de gaz carbonique, sont déjà présentes sur le territoire national. La ministre ayant le transport dans ces attributions Marie Chantal Nijimbere sensibilise à l’utilisation de ces dernières ” l’introduction des véhicules électriques dans des flottes est souvent la première étape pour surmonter les défis et les obstacles liés à la mobilité électrique. Cela éviterait l’émission de milliards de tonnes de gaz à effet de serres ainsi que des millions de décès ou des complications pathologiques dues à la pollution atmosphérique d’une part et éviterait de longues files d’attentes devant des stations-services d’autre part”. Martèle-t-elle.
Après des études menées par un expert en la matière, celles-ci montrent que certains burundais adhèrent à l’idée alors que d’autres sont réticents. “Dans nos enquêtes, nous avons trouvé que 86% des propriétaires préféreraient utiliser des motos et tricycles rechargeables du moment qu’il y a de l’électricité pour recharger les batteries ce qui veut dire qu’ils travailleraient tous les jours. 11% seulement préférant rester avec des motos et tricycles à moteurs thermique car ils sont sceptiques quant à la disponibilité du courant électrique. Pour les conducteurs 85% et le reste sont pour les moteurs thermiques” indique Térence Ruhimbi Ndabaniwe un expert en transport.
Ce dernier affirme toutefois que des actions restent à poser pour la transition d’utilisation des voitures à moteur thermique à celles utilisant de l’électricité. “Nous avons trouvé qu’il faudrait renforcer les capacités institutionnelles et légales. Continuer la sensibilisation pour la promotion de la mobilité électrique au Burundi. Il faut adapter la politique d’aménagement et de réhabilitation des routes de transport à la mobilité électrique mais également améliorer la sécurité routière et la protection de l’environnement”. Renfloue Ndabaniwe.
A ce propos, la ministre de tutelle Marie Chantal Nijimbere souligne que plusieurs barrages hydroélectriques sont en cours de construction. Ce qui, selon elle, donne espoir quant à la disponibilité du courant électrique pour les recharges de ces voitures.
Par Clairia Kankundiye
