Politique

L’affaire « assassinat du président Melchior Ndadaye » exige la transparence

Le procès sur l’assassinat du président Melchior Ndadaye constitue une préoccupation pour les burundais, les partis politiques comme Sahwanya Frodebu et l’Uprona demandent plus de lumière sur le procès en cours. 

Après 26 ans d’assassinat du président Melchior Ndadaye qui survenu le 21 octobre 1993, certains des anciens hauts cadres militaires,  policiers et administratifs présumés auteurs de cet assassinat, sont poursuivis par la justice burundaise. Cette affaire  laisse perplexes plus d’une personne  car  qualifiée  plus de politique que de justice. A l’occasion de la commémoration du 26eme assassinat du feu Ndadaye, en date du 21 octobre 2019, Pierre Claver Nahimana, président du parti Sahwanya Frodebu fondé par  feu président Ndadaye, précise que son parti avait tant demandé des enquêtes et de procès contre les bourreaux du héros de la démocratie. Le président du Sahwanya espère que devant ce procès tous les burundais vont connaître et  découvrir la vérité de ce qui s’est passé. Le parti Frodebu propose: « comme ce sont les burundais qui ont été lésé, nous demandons à ce que la justice s’organise de façon que ceux qui veulent suivre le procès de près, le suivent en temps réel, qu’il y ait de l’information au niveau national.

De son côté, le parti Uprona soutient que le procès Ndadaye soit poursuivis mais demande de la transparence pour qu’il n’y ait pas de globalisation afin qu’il n’y ait des gens qui soient arrêtés injustement. Abel Gashatsi, patron de l’uprona précise: « les dirigeants burundais qui ont ouvert ce procès, ne doivent pas se  concentrer seulement sur ce dossier car il ya d’autres milliers de burundais qui ont été sauvagement assassinés après la mort du président melchior Ndadaye. Le président de l’Uprona souligne que son parti n’a pas peur que ses militants soient jugés mais qu’en matière pénale la responsabilité est individuelle.

L’ancien chef d’Etat burundais Sylvestre Ntibantunganya, souligne que ce procès devrait aider les burundais à se réconcilier, surtout, selon lui: en assurant que ceux qui sont poursuivis soient suffisamment protégés, et que leur droit de défense soit assuré, et que si  jamais des procès  devraient avoir lieu se déroulent dans la meilleure transparence judiciaire possible. L’ancien numéro 1 trouve qu’il  faut protéger la jeunesse et ne pas jouer sur l’histoire d’un pays, que c’est par la vérité que le Burundi sera sauvé.

Rappelons qu’après l’assassinat du président Melchior Ndadaye le 21 octobre 1993, plus de deux cent mile  burundais ont été massacrés et des milliers d’autres contraints à l’exil.

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