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ZIKA ENDOMMAGE LE CERVEAU

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EPIDEMIE – Guillain-Barré, la microcéphalie, la myélite aiguë… Des chercheurs français ont découvert que le virus peut en plus être responsable des inflammations du cerveau et des méningites de l’adulte.

La liste de ses conséquences continue de s’allonger. Après la confirmation du lien avec le syndrome Guillain-Barré, la microcéphalie et la myélite aiguë, des médecins français constatent que le virus peut aussi provoquer une inflammation du cerveau et des méninges chez l’adulte, voire entraîner un coma.

L’infection, qui se transmet essentiellement par le moustique Aedes aegypti et plus rarement par voie sexuelle, continue de se propager en Amérique latine. Les symptômes, proches de celui de la grippe, peuvent être bénins chez certaines personnes mais avoir de graves conséquences pour d’autres.

Un seul cas

Des médecins français ont ainsi observé que le virus peut se propager dans le liquide céphalo-rachidien (entre votre cerveau et votre crâne) et s’attaquer au système nerveux de l’homme. Leurs conclusions ont été présentées dans la revue médicale The New England Journal of Medecine.

En l’espèce, les médecins ont noté la présence du virus Zika dans le cerveau d’un homme de 81 ans atteint d’une méningoencéphalite, une inflammation du cerveau et des méninges. “C’est le premier cas de ce type décrit, à notre connaissance”, précise le Dr Guillaume Cartreaux, co-auteur de cette étude. Les médecins ont pu écarter les autre causes d’infections.
L’homme s’est remis sans traitement

Selon l’AFP, le patient a été admis en réanimation début janvier à l’hôpital Henri Mondor, à Créteil, dans le Val de Marne. L’homme, qui revenait d’une croisière dans le Pacifique sud, est tombé dans le coma. Lorsqu’il s’est réveillé, il souffrait d’hallucinations et de “troubles de la représentation du corps”. Après un mois de soins intensifs, le patient a retrouvé ses fonctions intellectuelles sans suivre de traitement spécifique.

Le vaccin contre le virus ne devrait pas être disponible avant trois ans. En attendant, l’OMS déconseille aux femmes enceintes de se rendre dans une zone à risque. Ceux qui souhaitent partir en vacances en Amérique du Sud ou aux Antilles devront prendre soin de se protéger à l’aide d’un anti moustique, à appliquer sur le corps comme sur les vêtements.

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