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Strong Bridge : Pour la prise en charges des patients ayant une addiction aux stupéfiants

40% des personnes qui vont dans des centres de rétablissement pour personnes ayant consommé de la drogue, peuvent guérir de leur addiction aux stupéfiants. Selon un des responsables du centre Strong Bridge, un centre situé à Nyabugete, en zone Kanyosha, commune Muha dans la ville de Bujumbura, un suivi psychologique et psychiatrique est nécessaire pour servir ces personnes. Il déplore pourtant des difficultés liées au personnel insuffisant pour un nombre élevé de patients qui fréquentent le centre et plaident auprès de bienfaiteurs pour un appui financier.

Selon Guy Floris Ntwari, un des responsables du centre Strong Bridge chargé des personnes ayant une addiction à la drogue, l’environnement dans lequel le consommateur de drogues grandit, son enfance et son entourage sont parmi les causes qui le poussent à la consommation de ces stupéfiants. Guy Floris Ntwari révèle également que la volonté d’une personne ayant pris ces stupéfiants joue un grand rôle dans son processus de guérison.

« Le centre de désintoxication met tous ses efforts pour que la personne tombée en addiction de drogue prenne conscience de sa personnalité et s’affirme telle qu’elle est. Il y a des addicts à la drogue qui se confient à ce centre de leur propre gré », mentionne Ntwari Guy Froris

Pour cela, le centre fait appel à des psychologues, psychiatres, sociologues ainsi que des pasteurs. Cependant, Ntwari fait savoir qu’il n’y a pas de délai exact pour le sevrage, celui-ci variant d’une personne à une autre.

Ce responsable note certaines difficultés, notamment les rechutes parfois survenues après le retour dans leur environnement, ainsi que des erreurs commises par ces jeunes et un personnel insuffisant au centre, étant donné le nombre de personnes qui le sollicitent. Il plaide pour un appui financier de la part de bienfaiteurs, afin de continuer à aider un plus grand nombre de personnes en addiction à la drogue. Ntwari Guy-Floris indique également qu’il y a des psychologues qui travaillent à la fois dans ce centre et ailleurs.

Le centre Strong Bridge, qui est actif depuis 2021, reçoit actuellement environ 50 personnes par mois et offre son soutien uniquement aux garçons. Le centre dispose de quatre encadreurs, cinq personnes responsables de la sécurité, trois psychologues, une infirmière psychiatre, un médecin et un cuisinier. Cependant, Guy Floris Ntwari précise que le centre prévoit d’ouvrir d’autres locaux qui accueilleront des filles.

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